Eugène Hilarion, bienfaiteur de la commune.

Le 7 février 1841, naît à St Christophe Eugène, Pierre Hilarion. Il est le fils de  Claude Hilarion, tisserand, âgé de trente-cinq ans et de Anne Hézard, sans profession, âgée de vingt-quatre ans, originaire de Brèches.

En 1850, 1851 et 1852 le Conseil Municipal de St Christophe inscrit Eugène Hilarion parmi les enfants indigents admis à titre gratuit dans les écoles communales. Lors des recensements de population de 1841, 1851 et 1856, on retrouve Eugène Hilarion vivant chez ses parents, Rue du Val Joyeux.

Dans le recensement militaire de 1861, nous trouvons Hilarion Eugène, Pierre et les renseignements suivants : 1,68 m, tourneur à Paris, problème de battements de cœur, niveau d'instruction 2 (sait lire et écrire, le maximum prévu alors) et lors de celui de 1865, nous le retrouvons avec ces autres renseignements : distillateur à Paris, exonéré de service militaire.

Il faut attendre 1871, alors qu'il a trente ans, pour retrouver sa trace à Paris où il est distillateur chez M. Prost 263, Rue de Charenton, à quelques pas du Quai de Bercy, haut lieu du négoce des vins et spiritueux.

Le 27 juillet de cette même année, est constituée, pour une durée de 5 ans,  la Société "Prost et Hilarion" pour l’exploitation d’un fonds de commerce de distillateur, 263, Rue de Charenton.

 A l’expiration des 5 ans, M. Hilarion sera tenu expressément, si bon semble à M. et Mme Prost, mais sans que ceux-ci soient obligés à y consentir de prendre et acquérir, pour son compte personnel, l’établissement.

A peine un mois après, le 22 août 1871, un contrat de mariage est signé entre : Eugène, Pierre Hilarion, distillateur, demeurant à Paris, 263, Rue de Charenton, et Melle Marie Schrœder, sans profession, demeurant chez ses parents, 298, Rue de Charenton, fille mineure de M. Joseph Schrœder, boulanger et Mme Rosalie Marchadier son épouse.

Le mariage est célébré le 26 août, à 10 h 55, à la mairie du 12e arrondissement de Paris.

Les affaires devant être prospères, Eugène Hilarion n’attend pas les 5 ans requis dans le contrat de constitution pour se porter acquéreur de la Société "Prost et Hilarion", puisque le 21 avril 1873, soit à peine deux années après, il en devient le seul propriétaire pour un montant de 113 213 F ( 71 786,78 F pour le fonds et 41 426,22 F pour les marchandises) qu’il devra payer à M. et Mme Prost par fractions mensuelles de 1 000 F chacune, avec les intérêts à 5%.

Dans l’inventaire des marchandises de la Société Prost et Hilarion dressé à cette occasion, nous pouvons noter plus particulièrement la présence de plus de 7 000 litres d’alcool (cognac, marc, absinthe, rhum, eau de vie, kirsch, alcool à 96°, etc ), environ 5 000 litres de liqueurs diverses (curaçao, punch, cassis, anisette, etc ), 10 fûts de madère, 2 000 litres de vermouth, 500 kg de sucre, plus de 2 000 litres vides, 11 000 bouchons, 2 000 factures et plus de 100 000 étiquettes pour divers produits. Cet inventaire donne une idée de l’importance de l’entreprise.

A la fin de 1872 ou au début de 1873, naît une première fille, Mathilde, Eugénie.

En août 1875, naît un fils, Fernand, Eugène ; mais malheureusement, le 11 juillet 1876, ce dernierdécède à l'âge de 13 mois. Suite à cet événement,  Eugène Hilarion achète une concession perpétuelle au cimetière du Père Lachaise, à Paris.

Un an plus tard, le 13 juillet 1877, la famille est à nouveau endeuillée par le décès de Mathilde, à l'âge de 4 ans et demi.

Dix ans après le mariage, le 18 avril 1881, Madame Hilarion donne naissance à un autre fils prénommé René, Louis.

Il y a à peine 10 ans qu’il en est le seul propriétaire quand, le 22 janvier 1883, Eugène Hilarion décide de vendre son entreprise.

L’entrée en jouissance n’est cependant prévue que 4 ans plus tard, le 1ier février 1887. A partir de cette date, M. Hilarion, âgé de 46 ans, s’engage à ne pas reprendre d’activité de distillateur.

La vente est conclue pour un prix de 254 000 F (190 000 F pour l’entreprise et 64 000 F pour les marchandises). A partir de ce moment M. Hilarion va se contenter de faire fructifier son capital en achetant des rentes et des immeubles en bon homme d’affaires qu’il devait être.

Le 5 septembre 1899, un nouveau drame frappe Eugène Hilarion ; ce jour, à 9 h du matin, en son domicile 290, Rue de Charenton, meurt Marie Schrœder, son épouse. Elle avait 48 ans et était rentière. Elle est inhumée au cimetière du Père Lachaise.

Le 7 février 1841, naît à St Christophe Eugène, Pierre Hilarion. Il est le fils de  Claude Hilarion, tisserand, âgé de trente-cinq ans et de Anne Hézard, sans profession, âgée de vingt-quatre ans, originaire de Brèches.

En 1850, 1851 et 1852 le Conseil Municipal de St Christophe inscrit Eugène Hilarion parmi les enfants indigents admis à titre gratuit dans les écoles communales. Lors des recensements de population de 1841, 1851 et 1856, on retrouve Eugène Hilarion vivant chez ses parents, Rue du Val Joyeux.

Dans le recensement militaire de 1861, nous trouvons Hilarion Eugène, Pierre et les renseignements suivants : 1,68 m, tourneur à Paris, problème de battements de cœur, niveau d'instruction 2 (sait lire et écrire, le maximum prévu alors) et lors de celui de 1865, nous le retrouvons avec ces autres renseignements : distillateur à Paris, exonéré de service militaire.

Il faut attendre 1871, alors qu'il a trente ans, pour retrouver sa trace à Paris où il est distillateur chez M. Prost 263, Rue de Charenton, à quelques pas du Quai de Bercy, haut lieu du négoce des vins et spiritueux.

Le 27 juillet de cette même année, est constituée, pour une durée de 5 ans,  la Société "Prost et Hilarion" pour l’exploitation d’un fonds de commerce de distillateur, 263, Rue de Charenton.

 A l’expiration des 5 ans, M. Hilarion sera tenu expressément, si bon semble à M. et Mme Prost, mais sans que ceux-ci soient obligés à y consentir de prendre et acquérir, pour son compte personnel, l’établissement.

A peine un mois après, le 22 août 1871, un contrat de mariage est signé entre : Eugène, Pierre Hilarion, distillateur, demeurant à Paris, 263, Rue de Charenton, et Melle Marie Schrœder, sans profession, demeurant chez ses parents, 298, Rue de Charenton, fille mineure de M. Joseph Schrœder, boulanger et Mme Rosalie Marchadier son épouse.

Le mariage est célébré le 26 août, à 10 h 55, à la mairie du 12e arrondissement de Paris.

Les affaires devant être prospères, Eugène Hilarion n’attend pas les 5 ans requis dans le contrat de constitution pour se porter acquéreur de la Société "Prost et Hilarion", puisque le 21 avril 1873, soit à peine deux années après, il en devient le seul propriétaire pour un montant de 113 213 F ( 71 786,78 F pour le fonds et 41 426,22 F pour les marchandises) qu’il devra payer à M. et Mme Prost par fractions mensuelles de 1 000 F chacune, avec les intérêts à 5%.

Dans l’inventaire des marchandises de la Société Prost et Hilarion dressé à cette occasion, nous pouvons noter plus particulièrement la présence de plus de 7 000 litres d’alcool (cognac, marc, absinthe, rhum, eau de vie, kirsch, alcool à 96°, etc ), environ 5 000 litres de liqueurs diverses (curaçao, punch, cassis, anisette, etc ), 10 fûts de madère, 2 000 litres de vermouth, 500 kg de sucre, plus de 2 000 litres vides, 11 000 bouchons, 2 000 factures et plus de 100 000 étiquettes pour divers produits. Cet inventaire donne une idée de l’importance de l’entreprise.

A la fin de 1872 ou au début de 1873, naît une première fille, Mathilde, Eugénie.

En août 1875, naît un fils, Fernand, Eugène ; mais malheureusement, le 11 juillet 1876, ce dernierdécède à l'âge de 13 mois. Suite à cet événement,  Eugène Hilarion achète une concession perpétuelle au cimetière du Père Lachaise, à Paris.

Un an plus tard, le 13 juillet 1877, la famille est à nouveau endeuillée par le décès de Mathilde, à l'âge de 4 ans et demi.

Dix ans après le mariage, le 18 avril 1881, Madame Hilarion donne naissance à un autre fils prénommé René, Louis.

Il y a à peine 10 ans qu’il en est le seul propriétaire quand, le 22 janvier 1883, Eugène Hilarion décide de vendre son entreprise.

L’entrée en jouissance n’est cependant prévue que 4 ans plus tard, le 1ier février 1887. A partir de cette date, M. Hilarion, âgé de 46 ans, s’engage à ne pas reprendre d’activité de distillateur.

La vente est conclue pour un prix de 254 000 F (190 000 F pour l’entreprise et 64 000 F pour les marchandises). A partir de ce moment M. Hilarion va se contenter de faire fructifier son capital en achetant des rentes et des immeubles en bon homme d’affaires qu’il devait être.

Le 5 septembre 1899, un nouveau drame frappe Eugène Hilarion ; ce jour, à 9 h du matin, en son domicile 290, Rue de Charenton, meurt Marie Schrœder, son épouse. Elle avait 48 ans et était rentière. Elle est inhumée au cimetière du Père Lachaise.

Monument funéraire
Monument funéraire

Un autre et certainement terrible drame frappe une nouvelle fois Eugène Hilarion le 5 mai 1902, son fils René meurt. Il avait 21 ans. M. Hilarion se retrouve seul et sans descendance à 61 ans. C’est certainement cette situation et une générosité naturelle qui vont l’amener à penser à son village natal et lui octroyer de nombreuses largesses.

Ainsi, en 1902, il offre un vitrail à l’église de St Christophe en souvenir de sa famille. L’année suivante, le 15 juin 1903, le Conseil Municipal de St Christophe adresse un témoignage de reconnaissance et de profonde gratitude à Eugène Hilarion, enfant de St Christophe, qui a doté l’hôtel de ville d’une horloge monumentale perfectionnée, d’un gracieux campanile, d’un élégant escalier et d’une peinture dont il est l’auteur, représentant la vue du pays.

Le 25 mars 1906, Le Conseil Municipal de St Christophe approuve les plans et devis concernant l’établissement de trottoirs dans la traversée de la ville depuis la Place de la mairie jusqu’à l’église. Il décide que le contingent de la commune dans la dépense, soient 2 900 F, sera pris sur le montant d’une souscription de pareille somme faite en faveur de la commune par M. Eugène Hilarion.

Ses largesses envers sa commune natale n’ont pas dû le ruiner puisqu’il entreprend des achats immobiliers à St Christophe. Le 2 octobre 1906, il se rend acquéreur, pour 6 700 F, de la maison « Les Marmoux » avec ses dépendances. C’est cette propriété, située route de St Aubin, que nous appelons aujourd’hui la "Maison Hilarion" et qui appartient à la commune depuis son legs.

La maison des Marmoux
La maison des Marmoux

Deux ans plus tard, le 26 janvier 1908, il agrandit encore son parc immobilier en devenant propriétaire, pour 30 000 F, des 4 maisons de la Rue des Tanneries qui provenaient de la succession Baillardeau,  tanneur à St Christophe. Ces immeubles portent actuellement les numéros 4, 6, 8 et 10 de la Rue des Tanneurs. C'est au 6 que Hilarion installa, à cette époque une manufacture de boutons qui fonctionna jusqu'à la Première Guerre.

Le 28 juin 1908, le Conseil municipal de St Christophe vote sa quote-part dans la dépense nécessaire à la construction de caniveaux et trottoirs sur le chemin de grande circulation N° 72 de St Aubin à Château-Renault dans la partie comprise entre la maison qu'on appelle déjà "Hilarion" et le Carroi des Grands Moulins. Cette somme de 8 467 F sera prise sur le montant d’une souscription de pareille somme faite par M. Eugène Hilarion.

A 70 ans, Eugène Hilarion continue à occuper sa retraite en peignant. Le 17 novembre 1912, le Conseil municipal accepte avec beaucoup de reconnaissance le tableau qu'il a offert à la commune et lui exprime ses plus vifs remerciements (peut-être est-ce le monumental tableau ornant actuellement la salle du rez-de-chaussée qui est une copie d’après Lhermitte, faite justement en 1912 par Hilarion).

Le 25 mai 1913, M. le maire de St Christophe expose au Conseil municipal qu’il est heureux de lui faire connaître que M. Hilarion a offert, à la commune, un magnifique lustre destiné à orner la salle des réunions.

La manufacture de boutons ayant cessé ses activités depuis le début de la guerre, le 1ier mai 1917, M. Eugène Hilarion loue pour 600 F pendant les six premières années, ses immeubles de la Rue des Tanneries, à M. Fernand, Félix, François Roche et à Mme Odette, Marie, Louise Cailler, son épouse, demeurant à Château-du-Loir.

Le 5 février 1919, M Hilarion consigne ses dernières volontés dans un testament olographe fait à St Christophe et  déposé chez Me Rocheron.

Le 7 avril suivant, M. Hilarion malade de corps mais sain d’esprit dicte un testament authentique, en présence de 4 témoins, dans lequel il institue pour légataire universelle la commune de St Christophe sur le Nais.

Quatre jours plus tard, le 11 avril, Eugène Hilarion décède en la maison des Frères de St Jean de Dieu où il était hospitalisé ; il avait 78 ans. Ses obsèques ont lieu le 15 avril 1919, au cimetière du Père Lachaise.

Le 21 avril, le Conseil municipal de St Christophe prend connaissance du testament Hilarion, vote des remerciements et déclare accepter la succession sous bénéfice d’inventaire. Sauf à prendre ultérieurement les mesures nécessaires pour assurer l’exécution de toutes les volontés de M. Hilarion et glorifier sa mémoire.

Le 11 mai 1919, le Conseil municipal délibère et décide que la maison d’habitation de M. Hilarion sise à St Christophe, route de Saint Aubin, sera affectée au logement gratuit du percepteur de St Christophe.

Le 27 juillet 1919, le Conseil municipal accepte la proposition faite par M.  Roche pour acheter les immeubles qui appartenaient à M. Hilarion, Rue des tanneries, dont il est actuellement locataire. Il accepte la vente du mobilier se trouvant dans le logement qu’occupait M. Hilarion, 290, Rue de Charenton, plus quelques objets provenant de sa maison de St Christophe, pour 23 000 F.

Certaines pièces de mobilier et tableaux n'ont pas été vendus, mais conservés par la commune pour orner la mairie, en particulier des ornements de cheminée, et une glace.

Reproduction de "L'accordée du village" peinte par Hilarion
Reproduction de "L'accordée du village" peinte par Hilarion

Le 31 mai 1921, la maison Rue de Wattignies à Paris 12e est vendue pour un montant de 163 000 F.

Le 5 juin suivant, le Conseil Municipal émet l’idée d’ériger à St Christophe un monument à la mémoire de M. Hilarion, bienfaiteur de la commune.

Le 21 juillet 1922, la maison du 31, Boulevard Henri IV à Paris 4e, est vendue pour 310 000 F.

Le Conseil Municipal autorise M. Mayet à faire exécuter une reproduction (grand modèle et encadrée) de la photographie de M. Hilarion, cette photographie sera apposée dans la salle du Conseil Municipal de Saint Christophe.

Le 10 avril 1923, M. Bourgoin, maire de St Christophe, son Conseil Municipal, M. Mayet, exécuteur testamentaire et M. le Préfet d’Indre et Loire sont d’accord pour ne pas aliéner tout ou partie du capital du legs, pour consacrer la somme encaissée en intérêts aux travaux indiqués par le testateur et le reste aux œuvres de bienfaisance : ¾ des revenus aux travaux intéressant la population, ¼ aux œuvres de bienfaisance dont certaines œuvres scolaires et post-scolaires (bourse à un élève méritant).

La population rurale de St Christophe n’est pas directement intéressée par des travaux d’adduction d’eau ; mais plutôt par l’amélioration des divers chemins ruraux apprend-on dans cette délibération.

Le 13 avril 1924, le Conseil Municipal décide que les fonds du legs Hilarion, encaissés à ce jour (178 458,77 F), seront placés en rente 4%.

Le 7 septembre 1924, le Conseil Municipal décide d’affecter une somme de 15 000 F à prélever exceptionnellement sur le reliquat de la succession Hilarion, à l’effet de faire ériger, sur un emplacement de la localité, un monument avec buste pour honorer la mémoire du bienfaiteur de la commune.

Le 17 novembre, M Mayet dépose chez Me Ploix, notaire à Paris, le compte d’exécution testamentaire de la succession Hilarion, en présence de M Octave Bourgoin, maire de St Christophe, et M Émile Priou, receveur municipal de St Christophe.

Les recettes s’élèvent à 817 178,80 F et les dépenses à 748 291,82 F dont 221 885,75 F de droits de mutation. La commune de St Christophe recevra le solde de 68 886,98 F ; mais aussi une rente de 3 000 F sur l’État et la maison des Marmoux à St Christophe qui n’a pas été vendue. Avec les 178 458, 77 F déjà perçus cela fait une somme d’environ 250 000 F qui rentre dans les caisses de la commune.

Le 30 novembre 1924, le Conseil Municipal décide qu’à partir du 1ier janvier 1925 chacun des vieillards ou incurables assistés figurant sur la liste que le Conseil Municipal dressera ultérieurement recevra mensuellement un supplément de secours de 15 F qui sera prélevé sur les revenus du legs Hilarion. Il pourra en être de même pour les familles nombreuses admises au bénéfice de l’assistance médicale gratuite.

Le 2 mars 1925, MM Bigot, Boaff, Bruno et Delperrier présentent leur projet de monument pour le monument Hilarion. Le Conseil Municipal choisit le projet de M. Delperrier, sculpteur à Tours, (céramique et bronze) au prix de 18 000 F.

L’inauguration du monument est fixée au dimanche 23 août 1925. Un cortège se formera à la mairie, à 14h 20 et partira à 14h 30 pour se rendre au monument. Il comprendra : la Municipalité, les invités, les sapeurs-pompiers, la Fanfare municipale, les enfants des écoles et toutes les personnes qui voudront bien s’y joindre. Une distribution de gâteaux et rafraîchissements sera faite aux enfants. A l’issue de la cérémonie, la Fanfare municipale donnera un concert sur la Grande Place.

Un court compte rendu de cette inauguration, paru dans la Dépêche, le jeudi 27 août, nous apprend qu'il tomba une pluie battante ce jour-là.

 

Le monument Hilarion
Le monument Hilarion